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    7 raisons pour lesquelles vous avez l’impression de ne pas pouvoir pleurer et comment vous en ouvrir

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    Si vous avez envie de pleurer mais que les larmes ne viennent pas, il se peut qu’un problème médical sous-jacent soit en cause.Image Credit:Carlina Teteris/Moment/GettyImages

    Dans cet article

    • Les bienfaits des pleurs
    • Raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas pleurer
    • Comment s’ouvrir

    Il n’y a rien de plus cathartique qu’une bonne crise de larmes. En effet, le fait d’ouvrir les vannes peut faire des merveilles pour votre humeur.

    Mais que se passe-t-il lorsque les larmes ne coulent pas, même si vous êtes triste ou en deuil ?

    Si essayer de verser une larme revient à extraire du sang d’une pierre, vous vous demandez peut-être ce qui se passe et si vous devez vous inquiéter.

    Jodie Skillicorn, DO, psychiatre holistique et auteur de Healing Depression Without Medication : A Psychiatrist’s Guide to Balancing Mind, Body, and Soul**, explique ce qui peut vous empêcher de participer à une séance de sanglot thérapeutique, et comment vous libérer sainement de vos émotions (car les refouler peut nuire à votre santé).

    Tout d’abord, voici pourquoi pleurer est bon pour vous

    « Pleurer est l’un des moyens naturels dont dispose notre corps pour évacuer les émotions et même les toxines », explique le Dr Skillicorn.

    En effet, certaines études montrent que les larmes déclenchées par des réactions émotionnelles contiennent des hormones et des neurotransmetteurs qui aident l’organisme à évacuer le stress.

    Une hormone spécifique présente dans les larmes est l’hormone adrénocorticotrope (ACTH). Lorsque vous êtes stressé, votre hypophyse produit de l’ACTH qui, à son tour, indique aux glandes surrénales de produire du cortisol, explique le Dr Skillicorn.

    Le cortisol déclenche alors la libération de glucose dans la circulation sanguine, donnant à l’organisme un accès immédiat à l’énergie pour l’aider à gérer les situations stressantes (pensez à la réaction de lutte ou de fuite), explique le Dr Skillicorn.

    Bien que la réaction de lutte ou de fuite soit essentielle en cas d’urgence, de nombreuses personnes sont bloquées dans cet état de stress perpétuel. Or, « si elle n’est pas désactivée, elle peut conduire à une inflammation chronique et à des maladies », explique le Dr Skillicorn.

    « En revanche, lorsque nous pleurons, l’ACTH est libérée dans les larmes, ce qui signifie qu’il y en a moins dans l’organisme », explique le Dr Skillicorn. Et cela se traduit également par une diminution du cortisol.

    En d’autres termes, les pleurs « diffusent la boucle de rétroaction, de sorte que vous n’êtes pas coincé dans une situation de lutte ou de fuite, ou, à tout le moins, ils en atténuent l’impact », dit-elle.

    7 raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas pleurer

    1. Vous refoulez vos émotions

    Nous sommes nombreux à refouler les émotions difficiles, en essayant d’éviter l’inconfort de les ressentir pleinement.

    Si vous avez envie de pleurer mais que les larmes ne viennent pas, il se peut qu’un problème médical sous-jacent soit en cause.Image Credit:Carlina Teteris/Moment/GettyImages

    Dans cet article

    Les bienfaits des pleurs

    Raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas pleurer

    Comment s’ouvrir

    Il n’y a rien de plus cathartique qu’une bonne crise de larmes. En effet, le fait d’ouvrir les vannes peut faire des merveilles pour votre humeur.

    Mais que se passe-t-il lorsque les larmes ne coulent pas, même si vous êtes triste ou en deuil ?

    Si essayer de verser une larme revient à extraire du sang d’une pierre, vous vous demandez peut-être ce qui se passe et si vous devez vous inquiéter.

    Jodie Skillicorn, DO, psychiatre holistique et auteur de Healing Depression Without Medication : A Psychiatrist’s Guide to Balancing Mind, Body, and Soul**, explique ce qui peut vous empêcher de participer à une séance de sanglot thérapeutique, et comment vous libérer sainement de vos émotions (car les refouler peut nuire à votre santé).

    Tout d’abord, voici pourquoi pleurer est bon pour vous

    « Pleurer est l’un des moyens naturels dont dispose notre corps pour évacuer les émotions et même les toxines », explique le Dr Skillicorn.

    En effet, certaines études montrent que les larmes déclenchées par des réactions émotionnelles contiennent des hormones et des neurotransmetteurs qui aident l’organisme à évacuer le stress.

    Une hormone spécifique présente dans les larmes est l’hormone adrénocorticotrope (ACTH). Lorsque vous êtes stressé, votre hypophyse produit de l’ACTH qui, à son tour, indique aux glandes surrénales de produire du cortisol, explique le Dr Skillicorn.

    Le cortisol déclenche alors la libération de glucose dans la circulation sanguine, donnant à l’organisme un accès immédiat à l’énergie pour l’aider à gérer les situations stressantes (pensez à la réaction de lutte ou de fuite), explique le Dr Skillicorn.

    Bien que la réaction de lutte ou de fuite soit essentielle en cas d’urgence, de nombreuses personnes sont bloquées dans cet état de stress perpétuel. Or, « si elle n’est pas désactivée, elle peut conduire à une inflammation chronique et à des maladies », explique le Dr Skillicorn.

    « En revanche, lorsque nous pleurons, l’ACTH est libérée dans les larmes, ce qui signifie qu’il y en a moins dans l’organisme », explique le Dr Skillicorn. Et cela se traduit également par une diminution du cortisol.

    En d’autres termes, les pleurs « diffusent la boucle de rétroaction, de sorte que vous n’êtes pas coincé dans une situation de lutte ou de fuite, ou, à tout le moins, ils en atténuent l’impact », dit-elle.

    7 raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas pleurer

    1. Vous refoulez vos émotions

    Nous sommes nombreux à refouler les émotions difficiles, en essayant d’éviter l’inconfort de les ressentir pleinement.

    « Je ne pense pas que quiconque réprime intentionnellement ses émotions, mais plutôt que les enfants apprennent qu’il n’est pas acceptable d’exprimer des états émotionnels, que ce soit en étant directement punis, en se faisant crier dessus ou en ayant honte de pleurer, ou indirectement en apprenant que ce n’est pas acceptable grâce à l’exemple des parents », explique le Dr Skillicorn.

    Mais le fait de refouler ses émotions peut avoir des conséquences terribles sur la santé.

    « Les recherches montrent que le fait de ne pas pleurer et de refouler ses émotions est associé à toutes sortes de problèmes de santé chroniques, notamment l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et le cancer », explique le Dr Skillicorn.

    1. Vous vous sentez obligé de rester fort

    « Là encore, il s’agit d’un des messages que beaucoup d’entre nous reçoivent pendant l’enfance », explique le Dr Skillicorn.

    Nous apprenons souvent qu’il n’est pas acceptable de pleurer parce que cela nous rend faibles, dangereux ou « pas virils ».

    « Ces messages sont transmis [de génération en génération] par les parents, les enseignants, les pairs, les médias et d’autres figures d’autorité », explique le Dr Skillicorn.

    Nous finissons par les accepter comme des vérités, ce qui nous fait nous sentir mal de ressentir – et encore plus d’exprimer – des émotions.

    Pourtant, ressentir de la tristesse et verser des larmes sont des moyens tout à fait normaux de communiquer ses émotions. Et si nous avons l’habitude d’étouffer nos sentiments pour « rester forts », « nous pouvons nous enliser dans des états dépressifs ou anxieux incessants, voire développer des maladies chroniques », explique le Dr Skillicorn.

    1. Vous avez intériorisé l’idée que pleurer n’est pas utile

    Vos parents vous laissaient-ils pleurer quand vous étiez petit ? Cette technique courante pour apprendre aux bébés à dormir dans leur berceau – le principe étant que l’enfant finira par apprendre à s’endormir tout seul – pourrait avoir un effet durable sur votre capacité à pleurer à l’âge adulte.

    En effet, « ce que l’enfant a réellement appris, c’est que personne ne viendra » l’aider, explique le Dr Skillicorn. Il en résulte « un état d’impuissance acquise et une intériorisation de la leçon selon laquelle pleurer est inefficace et constitue une perte de temps et d’énergie », explique-t-elle.

    « Si l’on ajoute à cela le fait d’être humilié ou de se faire crier dessus lorsqu’on pleure, il devient évident que l’enfant deviendra un adulte qui ne se sentira pas à l’aise pour pleurer ou exprimer ses émotions », ajoute le Dr Skillicorn.

    Le problème, c’est que cela handicape la capacité d’une personne à gérer des émotions telles que le stress, la tristesse, le chagrin ou la douleur.

    En d’autres termes, il n’y a pas de soupape d’échappement : « Il n’y a pas de soupape d’échappement », explique le Dr Skillicorn. « Et avec le temps, il y a forcément une sorte d’explosion », ajoute-t-elle.

    Si vous avez envie de pleurer mais que les larmes ne viennent pas, il se peut qu’un problème médical sous-jacent soit en cause.Image Credit:Carlina Teteris/Moment/GettyImages

    Dans cet article

    Les bienfaits des pleurs

    Raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas pleurer

    Comment s’ouvrir

    Il n’y a rien de plus cathartique qu’une bonne crise de larmes. En effet, le fait d’ouvrir les vannes peut faire des merveilles pour votre humeur.

    Mais que se passe-t-il lorsque les larmes ne coulent pas, même si vous êtes triste ou en deuil ?

    Si essayer de verser une larme revient à extraire du sang d’une pierre, vous vous demandez peut-être ce qui se passe et si vous devez vous inquiéter.

    Jodie Skillicorn, DO, psychiatre holistique et auteur de Healing Depression Without Medication : A Psychiatrist’s Guide to Balancing Mind, Body, and Soul**, explique ce qui peut vous empêcher de participer à une séance de sanglot thérapeutique, et comment vous libérer sainement de vos émotions (car les refouler peut nuire à votre santé).

    Tout d’abord, voici pourquoi pleurer est bon pour vous

    « Pleurer est l’un des moyens naturels dont dispose notre corps pour évacuer les émotions et même les toxines », explique le Dr Skillicorn.

    En effet, certaines études montrent que les larmes déclenchées par des réactions émotionnelles contiennent des hormones et des neurotransmetteurs qui aident l’organisme à évacuer le stress.

    Une hormone spécifique présente dans les larmes est l’hormone adrénocorticotrope (ACTH). Lorsque vous êtes stressé, votre hypophyse produit de l’ACTH qui, à son tour, indique aux glandes surrénales de produire du cortisol, explique le Dr Skillicorn.

    Le cortisol déclenche alors la libération de glucose dans la circulation sanguine, donnant à l’organisme un accès immédiat à l’énergie pour l’aider à gérer les situations stressantes (pensez à la réaction de lutte ou de fuite), explique le Dr Skillicorn.

    Bien que la réaction de lutte ou de fuite soit essentielle en cas d’urgence, de nombreuses personnes sont bloquées dans cet état de stress perpétuel. Or, « si elle n’est pas désactivée, elle peut conduire à une inflammation chronique et à des maladies », explique le Dr Skillicorn.

    « En revanche, lorsque nous pleurons, l’ACTH est libérée dans les larmes, ce qui signifie qu’il y en a moins dans l’organisme », explique le Dr Skillicorn. Et cela se traduit également par une diminution du cortisol.

    En d’autres termes, les pleurs « diffusent la boucle de rétroaction, de sorte que vous n’êtes pas coincé dans une situation de lutte ou de fuite, ou, à tout le moins, ils en atténuent l’impact », dit-elle.

    7 raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas pleurer

    1. Vous refoulez vos émotions

    Nous sommes nombreux à refouler les émotions difficiles, en essayant d’éviter l’inconfort de les ressentir pleinement.

    « Je ne pense pas que quiconque réprime intentionnellement ses émotions, mais plutôt que les enfants apprennent qu’il n’est pas acceptable d’exprimer des états émotionnels, que ce soit en étant directement punis, en se faisant crier dessus ou en ayant honte de pleurer, ou indirectement en apprenant que ce n’est pas acceptable grâce à l’exemple des parents », explique le Dr Skillicorn.

    Mais le fait de refouler ses émotions peut avoir des conséquences terribles sur la santé.

    « Les recherches montrent que le fait de ne pas pleurer et de refouler ses émotions est associé à toutes sortes de problèmes de santé chroniques, notamment l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et le cancer », explique le Dr Skillicorn.

    1. Vous vous sentez obligé de rester fort

    « Là encore, il s’agit d’un des messages que beaucoup d’entre nous reçoivent pendant l’enfance », explique le Dr Skillicorn.

    Nous apprenons souvent qu’il n’est pas acceptable de pleurer parce que cela nous rend faibles, dangereux ou « pas virils ».

    « Ces messages sont transmis [de génération en génération] par les parents, les enseignants, les pairs, les médias et d’autres figures d’autorité », explique le Dr Skillicorn.

    Nous finissons par les accepter comme des vérités, ce qui nous fait nous sentir mal de ressentir – et encore plus d’exprimer – des émotions.

    Pourtant, ressentir de la tristesse et verser des larmes sont des moyens tout à fait normaux de communiquer ses émotions. Et si nous avons l’habitude d’étouffer nos sentiments pour « rester forts », « nous pouvons nous enliser dans des états dépressifs ou anxieux incessants, voire développer des maladies chroniques », explique le Dr Skillicorn.
    1. Vous avez intériorisé l’idée que pleurer n’est pas utile
    Vos parents vous laissaient-ils pleurer quand vous étiez petit ? Cette technique courante pour apprendre aux bébés à dormir dans leur berceau – le principe étant que l’enfant finira par apprendre à s’endormir tout seul – pourrait avoir un effet durable sur votre capacité à pleurer à l’âge adulte.

    En effet, « ce que l’enfant a réellement appris, c’est que personne ne viendra » l’aider, explique le Dr Skillicorn. Il en résulte « un état d’impuissance acquise et une intériorisation de la leçon selon laquelle pleurer est inefficace et constitue une perte de temps et d’énergie », explique-t-elle.

    « Si l’on ajoute à cela le fait d’être humilié ou de se faire crier dessus lorsqu’on pleure, il devient évident que l’enfant deviendra un adulte qui ne se sentira pas à l’aise pour pleurer ou exprimer ses émotions », ajoute le Dr Skillicorn.

    Le problème, c’est que cela handicape la capacité d’une personne à gérer des émotions telles que le stress, la tristesse, le chagrin ou la douleur.